Des notes sur la Provence.

Bleu, bleu, bleu, ciel de Provence:


La maison familiale des Garoutes, à Flaux

Ma conjointe et moi avons eu le grand plaisir d'effectuer un périple de 21 jours en France, à l'automne 2010,   En effet, par une chance inouïe, on nous a proposé,l'été dernier, de séjourner dans une maison familiale à Flaux, aux environs d'Avignon.  Nous remercions la famille Garoute, autant française que québecoise, de nous avoir offert cette chance.  Soyez assurés que  vous avez été présents dans nos pensées tout au long de notre séjour.


Au milieu du mois d'août, je commençais donc à planifier le voyage et à faire les recherches nécessaires.  J'ai mis à jour régulièrement cette préparation ici-même en insistant sur la notion de repères que je lui donnais.  Le résultat de ces travaux se retrouve à la fin de cette page et je n'y reviendrai pas autrement car en cours de route, nous avons parfois préféré emprunter d'autres avenues, au détriment de celles que nous avions repérées.  On retrouvera aussi, à la fin, une carte de la région.  Notez, enfin, qu'on peut agrandir les photos en cliquant dessus.


*****

Jour 1, 4 octobre 2010

17h10:  départ de Montréal vers Paris,  sur les ailes d'Air France.

Lors d'un voyage précédent à Paris, nous avions pris un vol d'Air Transat, en soirée, vers 23h00.  Nous en avons retenu deux leçons: premièrement, plus jamais Air Transat où nous étions tassés comme des sardines, dans tous les sens; puis, choisir un départ plus tôt, ce qui nous permet d'atterrir à Paris à une heure raisonnable (23h00 heure de Montréal, 5h00, heure de Paris) et d'être encore relativement en forme pour traverser les étapes de réception de bagages, navette vers Paris, inscription à l'hôtel etc.  Deux bonnes idées.

De plus, nous avons bénéficié de l'excellent plateau d'Air France: entrée de foie gras, boeuf  sauce forestière, accompagnés de vin rouge et d'une petite bouteille de porto.  Voilà qui réjouit le coeur du vieux routier. 

Jour 2, 5 octobre 2010

5h45:  arrivée à Paris, aéroport Charles-de-Gaule.  Période de repos et de visite légère de Paris, suivie du souper et d'une nuit à l'Hôtel de l'Aveyron près de la Gare de Lyon.

Nous avons utilisé un Car Air France pour le trajet de CdG à la Gare de Lyon.  Excellent service à bon prix!  Quand à l'Hôtel de l'Aveyron,  il est bien certain que nous sommes arrivés tôt et que notre chambre n'était pas prête.  A notre demande, On s'est démené à l'hôtel pour nous accommoder et à 10h00, nous pouvions enfin nous sacrer au pieu pour un roupillon bien mérité.

La Gare de Lyon est un monument en soi, voici une vue du parvis et de la façade de la gare, par cette journée plutôt grise, et une vue à l'intérieur, devant les TGVs partants ou arrivants. 

Demain, c'est notre tour.



Au réveil, dans l'après-midi, nous avons fait une courte visite des environs, le Quai de la Râpée, la Place de la Bastille, cette marina et un petit parc à côté, boulevard de la Bastille, où il y avait une exposition de photos intitulée  "CHIOTISSIME", des photos grand format sur le thème évident de la réflexion.  Je vous suggère de cliquer le lien pour en savoir plus long.



Spiderman lit Bukowski

Souper sur la terrasse du Tarmac, Rue de Lyon.  Un clic sur lien vous amènera à ma courte critique de de resto.  Un très bon moment, serveur sympathique, bonne bouffe.  La terrasse était tout de même chauffée un brin, vue la fraîcheur du temps.  Mais... comment se plaindre, on est à Paris!
Jour 3, 6 octobre 2010
7h45:  TGV (pour train à grande vitesse) en direction d'Avignon après courte marche de l'hôtel à la gare,  arrivée à 10h24.  Location de voiture, installation du GPS, et en route pour Flaux.

On nous recommande d'arriver à la gare 45 minutes avant le départ du train.  Nous nous sommes donc levés vers 6h00 pour prendre un petit café dans la chambre, rapailler nos choses et nous rendre à la gare, où nous avions repéré tout ce qu'il fallait pour s'alimenter.  Après notre courte marche de 5 minutes, c'est dans une gare animée que nous mettons les pieds.
 
Je n'en suis pas à mon premier voyage en train, puisque c'était un moyen de transport privilégié à La Tuque, durant ma jeunesse, pour se rendre à Montréal ou Québec.  J'ai toujours aimé ça.   Guylaine a fait son premier voyage en train il y a deux ans pour aller au Carnaval de Québec et  voilà qu'aujourd'hui, elle voyagera en TGV!  A moins d'utiliser le train de banlieue,  chez nous, on utilise rarement le train comme transport interurbain. Pour les Européens, c'est autre chose!  C'est le meilleur moyen de transport!  Le TGV a littéralement rapetissé le territoire,  Ainsi,  nous parcourrons la distance de Paris à Avignon (691 km à vol d'oiseau) en un peu plus de 2 heures 30, dans le plus grand confort, à un prix dérisoire  (39€, soit 50$).  On atteint parfois des pointes de 325 km/h, c'est vite, très vite.  À certains moments, on longe l'autoroute où des véhicules roulent à 130 km/h et on les perd de vue en quelques secondes!

Le logo TGV inversé évoque un escargot, tout le contraire du TGV.


Photo de groupe à l'intérieur du TGV

À propos du GPS.

Pour qui veut conduire en France, le GPS est essentiel.  Et une bonne carte routière.  Le GPS vous tirera toujours d'affaires si vous vous trompez.  Il recalculera une route pour vous amener au bon endroit.  De plus, en France, certaines qualités non-utilisées ici fonctionnent là-bas.  Ainsi, on aura l'affichage de la vitesse maximale autorisée pratiquement en permanence sur le petit écran et il se modifiera quand on changera de zone.  Si on dépasse la vitesse, l'affichage rougit et si on se trouve dans une zone de photo radar, une sonnerie nous avertit.  Le principal problème est le même qu'ici:  pour sauver une minute, il vous fera passer par un chemin sinueux où on n'atteindra jamais la vitesse maximale sur laquelle l'estimé est fondé et ça nous prendra finalement plus de temps.  D'où la nécessité de la carte routière.

C'est ainsi que mon baptême des routes françaises s'est déroulé sur la route de Valiguières à Flaux à travers les vignes, les oliviers et la garrigue, les mains crispées sur le volant pour croiser un camion arrivant en sens inverse. ;-)

Et cette rue si étroite, à Uzès, que je craignais d'accrocher les rétroviseurs de la Citroën Picasso qu'on m'avait louée!

Notons que je me suis quand même habitué, par la suite.. deux trois jours, disons.  ;-)

Nous sommes finalement arrivés à Flaux avant midi pour y être accueilli par la voisine, Michelle, qui nous a souhaité la bienvenue avec sa si grande gentillesse et son si charmant accent.  Elle a d'ailleurs mentionné que j'avais un accent mais que Guylaine n'en avait pas!  J'en conclus donc que l'accent provençal et l'accent saguenéen, c'est pareil.


Passé le portail, le jardin du Jardin d'Alice.


Le centre de Flaux, dominé par un modeste château et des jardins datant du XIIIe siècle.  Incidemment, la comédienne Marie Trintignant avait une maison de campagne à Flaux et il semble, d'après une blogueuse du coin que son père Jean-Louis, comédien célèbre, peut être vu à vélo à l'occasion.  Monsieur Trintignant exploite un vignoble avec ses amis, Claudie et Bertrand Cortellini à Saint-Hilaire-d'Ozilhan, à quelques kilomètres de Flaux.  Nous sommes arrêtés d'ailleurs, à un caveau coopératif de St-Hilaire-d'Ozilhan.   D'excellents vins, c'est peu dire.



Le jardin des Garoutes, le soir.

Jour 4, 7 octobre 2010

Remoulins, le Pont du Gard, Castillon-du-Gard, St-Hilaire d'Ozilhan, dîner chez Michelle et Georges.

Je crois que j'ai eu conscience de l'existence du Pont du Gard à ma première année du cours classique  d'autrefois qu'on nommait Éléments Latins.  Une illustration dans un volume de latin, justement.  Et me voici au pied du monument!

Un monument vraiment impressionnant dont la structure date de 2 000 ans!





On trouve sur le site un très beau musée illustrant la vita romana et les méthodes de construction de l'époque.  Les grues, le béton, rien de tout ça n'existait.  On utilisait quand même des dispositifs ingénieux pour transporter et empiler ces lourds blocs de pierre, et, bien sûr, une main d'oeuvre gratuite qu'il suffisait d'alimenter et de fouetter:  les esclaves.
Une anecdote, évidemment sans rapport avec ce que je viens d'écrire.  Nous nous apprêtons à déguster notre lunch, sur une table de l'aire de pique-nique du site et qui m'interpèle?  Je vous le donne en mille:  Claudette St-Onge, directrice des ressources humaines à la CS de la Vallée-des-Tisserands, retraitée depuis janvier 2010!  Nous avons travaillé des dossiers ensemble, pendant plusieurs années.  Rassurez-vous, la rencontre fut cordiale!


Plusieurs villes et villages ont conservé des quartiers anciens, moyennageux.  On en a vu quelques -uns mais un des plus beaux est sûrement Castillon-du-Gard.  Perché sur une colline surplombant St-Hilaire d'Ozilhan, la section ancienne nous plonge carrément 1000 ans en arrière, le tout sans une seule boutique de souvenir, sauf sur la place centrale, avec les cafés.  


Ci-dessous:  quel magnifique ruelle, quel superbe passerelle!  La voiture du résident ne gâche rien.




Jour 5, 8 octobre 2010

Châteauneuf-du-Pape.

Jean XXII, bien connu pour ses tractations lui permettant de devenir pape à l'âge vénérable de 72 ans, s'était fait construire une résidence de vacances à cet endroit, un château neuf(pas le seul cependant, il s'en est fait construire d'autres).  Il avait fait semblant d'être souffrant et ses collègues cardinaux l'ont élu en espérant le voir disparaître dans les mois qui suivraient.  Mal leur en pris, il vécut jusqu'à l'âge de 90 ans.


Du haut de la colline, on devine au loin le mont Ventoux.:






Jour 6, 9 octobre 2010

Escapade à Lyon.

Week-end à Lyon, chez Mireille et Philippe.  

Lyon est une ville magnifique!  Mireille et Philippe nous ont emportés dans une visite éclair du Vieux Lyon.  Nous avons fait connaissance avec le métro de Lyon et nous avons emprunté le funiculaire que voici pour monter à la Basilique de Fourvière, qui domine la ville.  Il faut dire que nos amis sont nouveaux, à Lyon.  Ils viennent d'être mutés de Paris où ils vivaient depuis une dizaine d'années.  Nous voici donc quatre explorateurs à Lugdunum.




De la Fourvière, on a une vue splendide sur Lyon et particulièrement sur la Cathédrale St-Jean que voici:



L'intérieur de la Primatiale

L'entrée d'une traboule.  Une traboule est un passage pour piétons permettant de passer d'un immeuble à un autre.  On peut en utiliser certaines librement, d'autres sont réservées.  Une particularité Lyonnaise très prisée par les Résistants, durant la seconde guerre Mondiale.  Nous en avons utilisées plusieurs durant notre court séjour.

La traboule débouche parfois sur une cour intérieure comme celle-ci avec portes d'entrées et escalier en colimaçon.

Un mur en trompe-l'oeil..

La place des Terreaux, en ce samedi soir, est un endroit animé de touristes et de Lyonnais en attente de l'heure du dîner.  Nous avons pris une pause à la terrasse d'un café.



Plusieurs statues ornent la Place dont cette magnifique fontaine de Bartholdi.



Jour 7, 10 octobre 2010

Deux oublis majeurs: l'appareil photo pour immortaliser la journée et le gps, pour s'orienter en voiture à Lyon.  Malgré tout:

Les Halles Paul Bocuse de Lyon.   Si, pour les Français, la cuisine est une religion, alors les Halles de Lyon en sont le plus grand temple.

Berchoux place la ville au centre de la gastronomie française :
« Voulez-vous réussir dans l'art de que je professe ?
Ayez un bon château dans l'Auvergne ou la Bresse,
Ou plutôt près de lieux où Lyon voit passer
Deux fleuves amoureux tout prêts à s'embrasser ;
Vous vous procurerez sous ce ciel favorable
Tout ce qui peut servir aux douceurs de la table. »
Les fleuves amoureux sont, bien sûr, la Saône et le Rhône, qui se rejoignent à Lyon pour former la majestueux Rhône.  Une partie des plus intéressante de la ville se situe entre les deux rivières.

Lecture recommandée à ce sujet: Cuisine Lyonnaise

C'est là que j'ai dégoté cette sentence:

Au travail, on fait ce qu'on peut, mais, à table, on se force

Par la suite, visite au Parc de la Tête d'Or, un grand parc à la disposition de la population, où on trouve une collection d'animaux: girafes, éléphants, singes.  Très agréable, avant de terminer l'après-midi en sirotant une bière et quelques fromages devant la fin d'un match de rugby, commenté par mon ami Philippe, qui qualifie ce sport de sport de village.  Rien de péjoratif là-dedans, plutôt une appréciation de la convivialité du sport.  Depuis, je ne regarde plus  ces matchs de la même façon. ;-)



Jour 8, 11 octobre 2010

Retour à Flaux sans histoire, via l'autoroute A7.  Repos bien mérité à la maison.  Demain, on va à Arles!

 
Jour 9, 12 octobre 2010

Arles, les Baux-de-Provence.

On se rend à Arles sans difficultés, si ce n'est que le GPS m'a fait passer par les gorgs de Collias, où les plus hardis s'aventurent en kayak et les moins hardis (comme moi) snt pris avec une route en lacets à travers les Alpilles...  

Ça brasse en France, en octobre 2010, les travailleurs, étudiants, à peu près tout le monde proteste contre la réforme du régime de retraite. 

C’est ainsi que nous avons rencontré cette première des nombreuses manifs qui se dresseraient sur notre chemin au cours de notre périple.  De l’action!



Arles est la ville de Van Gogh.  Il y a vécu, il y a été interné et il y a surtout puisé son inspiration.  Un peu partout, dans la vieille ville, on trouve ces panneaux, érigés là où Van Gogh aurait pu poser son chevalet.  On peut ainsi suivre ce tracé.  Ici, il s’agit du jardin de la maison de santé.  Les autorités ont conservé le lieu comme il est sur le tableau.




Une rue étroite d’Arles, malgré tout passante, tout près de la Cathédrale St-Trophime, elle-même construite en partie avec des pierres récupérées du Théâtre Antique, vers lequel se dirige Guylaine.

Le Théâtre Antique, vue de la colonnade.


Quelques pas de plus nous amènent aux Arènes d’Arles, qui ont ceci de particulier qu’au Moyen-Âge, des habitations ont été construites à l’intérieur et des tours de garde ont été érigées.  Aujourd’hui, les Arènes servent à des présentation de courses camarguaises.



Le touriste, toujours dans sa réflexion sur le temps et l’espace.


Les environs des Arènes sont simplement magnifique… comme tout Arles me dira-t-on.  Oui, mais un peu plus.


On n'est pas très loin du bonheur, ici, à cette terrasse de la Place du Forum, d’Arles:





Les Baux-de Provence, ainsi nommé à cause des mines de bauxite qu’on y a déjà exploitées.  Un magnifique village médiéval juché sur un escarpement rocheux, au cœur des Alpilles.  Un brin commercial, oui, ce qui plaît bien à ma compagne de voyage.


Le Val de l'Enfer... on se demande bien pourquoi.



Au sommet du pic des Baux, un château. On raconte que Raymond de Turenne avait bien du plaisir à demander à des villageois de s’élancer en bas de la falaise.  Il riait devant leur hésitation…


Jour 10, 13 octobre 2010

Avignon la Superbe.

La vieille ville est toujours fortifiée et la muraille qu’on voit ici fait le tour.  Avignon abrite le palais des papes.  En effet, Avignon a été le siège de la chrétienté, de 1309 à 1423 et ces papes se sont payés la traite.






Une surprise nous attendait sur la place du palais.  Cet éléphant qui nargue les papes en se tenant sur sa trompe.  Nous avons cru que c’était permanent, mais non!  Il doit être disparu maintenant.

Nous attendions le départ du petit train qui nous fait faire un tour motorisé et commenté du palais et des environs.  Nous avons eu la chance d’entendre ce musicien nous lancer un « Y a d’la joie, bonjour bonjour les hirondelles… »  Un vrai délice qu'on partage avec vous:





Voici quelques images du Pont St-Bénézet, le fameux pont d'Avignon de la chanson.

Bien sûr, on s'attarde au côté folklorique du pont, mais c'est une belle construction, aussi, d'une grande valeur historique.




Bon, OK!  Tous les touristes le font..., y compris les vieux schnoques.




Jour 11, 14 octobre 2010

Uzès, le duché.

À quelques kilomètres de Flaux, se trouve la ville d'Uzès et son duché.  Le Château est en plein centre-ville, d'ailleurs très animé.  On nous raconte que, quand le duc est là, le drapeau est hissé...  Le duc et sa famille habite cet endroit depuis 1 000 ans.



La Place aux Herbes, à Uzès.  Magnifique endroit où il se tien un marché deux fois par semaine, le mercredi et le samedi.  Le samedi, mieux vaut arriver tôt si on veut trouver un espace de stationnement.


Cette magnifique fontaine orne la Place aux Herbes, et cette magnifique jeune femme orne la fontaine.  (Sur l'air de "l'arbre est dans ses feuilles")


Uzès vaut la visite:



L'apéro à Flaux!



Jour 12, 15 octobre 2010

En route pour Marseille, deux nuits à l'hôtel Ibis Marseille Centre Bourse. Sormiou.

La route pour Marseille, très agréable.

Conduire à Marseille exige une profonde connaissance de soi et des nerfs à toute épreuve.  Je déconseille.  Le gps aide beaucoup si on se trompe, ce qui ne manque pas d'arriver.  Faut pas perdre de vue qu'on circule dans des rues conçues pour des chars à boeufs et autres charrettes.

Conducteur en apparence stressé, mais cool intérieurement.

Suite aux moyens de pression exercés par les éboueurs qui contestent la réforme des régimes de retraite, certains coins de rues sont jonchés de déchets, comme ici:



Notre premier objectif: la Calanque de Sormiou.  Je n'ai pas assez voyagé pour déclarer cet endroit comme le plus beau du monde, mais, c'est d'une beauté à couper le souffle.


En bas, tout en bas, la Méditerranée.



Sormiou, une bonne épreuve de conduite automobile. On klaxonne avant d'aborder un virage.


Ça, je peux le déclarer cependant.  Un décor somptueux pour notre pique nique.


Les pieds dans la Méditerranée.

Marseille elle-même.  Le gps nous a amenés carrément devant l'hôtel où il y avait une place de stationnement libre.  La Picasso y restera tout le week-end, même si la durée est limitée.  La réceptionniste de l'hôtel nous dit que la police est trop occupée avec les manifs pour s'occuper du stationnement.

Le vieux port.
Les croutons, la rouille.

La bouillabaisse du pauvre, 15€.  La vraie, incluant quatre poissons coûte pas moins de 30 €.  C'était quand même bien bon. ;-)

Jour 13 et 14, 16 et 17 octobre 2010

Marseille.  L'OM.  Le Mistral.

Un tour de bus pour visiter une ville, c'est bien pratique.  Normalement, nous aurions dû avoir l'opportunité de monter ou descendre du bus à notre guise, au cours de notre visite.  À cause d'une manifestation prévue dans l'après-midi, c'était impossible.  On devait fare tout le circuit en une heure trente, comme nous l'a expliqué au moins uit fois le chauffeur, fort sympathique par ailleurs.

Note: c'est vraiment cette journée-là que le Mistral s'est installé.  Il ne lâcherait plus jusqu'à notre départ de Provence.  Le Mistral est un vent du Nord-Ouest, souvent froid et parfois violent. 


Le Fort St-Nicolas, érigé sur l'ordre de Louis XIV.  Les canons étaient dirigés vers la ville...


Un secteur huppé de Marseille.


Au loin, l'archipel du Frioul, le château d'If.

Une réplique, sur l'esplanade du Prado.  Notez la grue de gauche.

Voilà une rue typique de Marseille.


Le marché de poisson du Quai de Belges, au Vieux Port.  Les barques sont amarrées juste derrière.  Depuis combien de siècle y vend-on du poisson frais?

Marseille est doté d'un système de transport en commun à jour.  Métro, autobus et tramway.


DROIT AU BUT!

Devant le stade Vélodrome, j'exhibe fièrement mes billets. ;-)

  

La magie s'installe...  Mais on gèle!  Le Mistral est impitoyable.  Il nous a fallu nous procurer des foulards et un bonnet.


Retour très facile, dimanche matin, de Marseille.

Jour 15, 18 octobre 2010

Vaison-la-Romaine, le Mont Ventoux.

La route vers Vaison-la-Romaine, au loin, le mont Ventoux.


Un village charmant, à témoin, cette petite rue commerciale.

Une petite rivière, l'Ouvèse, borde Vaison:


Le Pont Romain de Vaison-la-Romaine tient le coup depuis 2 000 ans.  Remarquez cependant la petit plaque noire sur la maison à droite.  Elle indique le niveau atteint par l'Ouvèse le 22 septembre 1992.  Les media en avait fait grand état, à ce moment.

Le Mardi 22 septembre 1992, un orage multicellulaire deversa des pluies torrentielles démentes sur Vaison et ses alentours. Entre 12h30 et 15h30, il tomba 300mm d'eau. Un camping, des lotissements, des voitures et malheureusement des humains furent emportés par l'Ouvèze dépassant de 17 mètres sa côte d'alerte au niveau du pont romain.

Ces images avaient à l'époque, ému la France entière.

En tout cas, ça reste la plus grande catastrophe naturelle française depuis l'après- guerre en France, avec 37 malheureuses victimes.

Video posté par Gaillac 3.



Surplombant la ville, le Moyen-Âge.

Il y a beaucoup de ruines romaines, à Vaison.  On peut dire que le touriste déjeune devant 2000 ans d'histoire.


À l'assaut du Ventoux.  Au bas de la montagne, il fait 17 degrés.

Le sommet est à droite.  La température est descendue à 3 degrés.


Vertigineux!



Curieusement, il vente moins qu'en bas.  Mais il fait froid!  Et on n'est pas au sommet.

Le conquérant, avec son bonnet de l'OM.

Les vignes, le Ventoux, la Provence.

Jour 16, 19 octobre 2010

Tarascon, le moulin de Daudet.

Dernière semaine en Provence et nous n'avons pas encore visité de château, proprement dit.  Nous visiterons celui de Tarascon!

Une forteresse inexpugnable, bordée d'un profond fossé, c'est le château du Roi René.  De l'autre côté du Rhône, il y a à Beaucaire un château du même ordre.  On peut l'apercevoir de la chambre du Roi.







À l'intérieur de l'enceinte, bien protégé, ce jardin où nous avons pu prendre notre déjeuner, au fond.


Cette fontaine de la chance est dans le jardin.  Le texte est du roi René lui-même, semble-t-il.


La grande place du château.  On imagine bien une fête à cet endroit.


Le roi René et Jeanne, sa seconde épouse.

Une gargouille, en fait une gouttière.

Vue sur Tarascon, du toit du château.
  Magnifique.


Voici l'intérieur d'une gargouille.

À une certaine époque, le château a servi de prison.  Des prisonniers ont laissé ces graffitis en guis de souvenir.  On distingue clairement un jeu de jacquet (backgammon) et un jeu d'échec.  Ils ont aussi dessiné des navires de guerre.


Déjeuner dans le jardin du Roi René.

Lettres de mon moulin:


Vue sur la garrigue, du moulin.

Le Mistral, toujours présent.  (Ceci n'est pas du théâtre.) lol


Jour 17, 20 octobre 2010

Le marché d'Uzès, Tavel, Rochefort-du-Gard.

Retour à Uzès, pour le marché.  C'est celui du mercredi, très couru.


Toujours sur la Place aux Herbes

Il paraît que c'est à Tavel qu'on a inventé le rosé.  D'ailleurs, on ne fait que du rosé, à Tavel.  Le rouge de la région est fait à Lilac.


Prête pour la dégustation, fort agréable par ailleurs.


Jour 18, 21 octobre 2010

Nîmes. 

Difficile, Nîmes.  Un reportage vu quelques jours auparavant faisait état de la criminalité croissante à Nïmes.  En plus, comme on est hors-saison, j'imagine, il y a de la construction!  Pire qu'à Montréal!

Aparté:  Attention, je n'associe aucunement le crime à la construction, comme on le fait si aisément à Montréal. ;-)

Nous sommes néanmoins impressionnés par la Colonia Nemausia.  Ces arènes sont si massives, loin de l'élégance de celles d'Arles.

On surnomme Nîmes la Rome de la Provence, on devine pourquoi.



Une rue charmante, à Nîmes.

La Maison Carrée, un vestige romain:



Boulevard Victor-Hugo, à Nïmes.

Pas pu résister...  La Bourse ne doit pas être trop loin.

Olé!
 

Jour 19, 22 octobre 2010

St-Quentin-La-Poterie.

Vendredi.  Notre idée?  Une journée paresseuse à la maison.  Faut dire que ça fait presque trois semaines qu'on voyage et qu'on visite.

Malgré tout, en fin d'après-midi: "Que dirais-tu de Saint-Quentin-la-Poterie?"

Et nous ne l'avons pas regretté.  Un village mignon qui porte bien son nom. à quelques kilomètres.  On y fait de la poterie de le XIVe siècle. On aurait pu le nommer Saint-Quentin-les-Chats...  Il y a plein de chats!



Petit arrêt au retour au Caveau Coopératif des vignobles du coin pour un Saint-Siffret blanc.  Hum!

Jour 20, 23 octobre 2010

La Camargue: Saintes-Maries de la Mer,  St-Laurent d'Aigouzes.

Au programme de la journée: la légendaire Camargue.  

Des taureaux élevés en liberté.

Au loin, une volée de flamants roses.  Il y en a plein, en Camargue.



Quel magnifique endroit.  Ça doit être noir de monde, en été.


Les chevaux de Carmargue sont bruns à la naissance.  Ils pâlissent en vieillissant.



Les cafés du bord de mer annoncent ces tellines, de petits coquillages bivalves, gros comme une pièce de 10 cents.  Ils les servent avec un verre de vin blanc qu'ils rafraîchissent gracieusement.  Persil, ail, huile d'olive...  Un délice.


Une rue commerciale des Saintes-Maries.  Nous y avons croisé un couple de gitans à l'allure assez particulière.  D'autres, des femmes, offraient de dire l'avenir.  Les gitans vouent un culte important aux Saintes Maries, qui sont, comme eux, des gens du voyage.  À d'autres périodes de l'année, ils sont beaucoup plus nombreux.


Comme la plupart des villages de Camargue, les Saintes-Maries ont leurs arènes.  On retrouve autour plusieurs éleveurs de taureaux, les manadiers.  Le gardien des taureaux, se nomme un gardian et celui-ci est armé d'un trident.

Je tenais à assister à une course camarguaise au cours de notre séjour, mais la saison était presque terminée.  Il y en avait quand même quelques unes ce samedi d'octobre et grâce au calendrier de la FFCC, nous avons trouvé celles-ci, à  St-Laurent d'Aigouzes. capitale officielle des courses camarguaises. Une parenthèse à propos du site de la FFCC: à voir pour le calendrier et pour le lexique du vocabulaire associé à la Camargue et aux courses de taureaux.  On y explique notamment pourquoi "arènes" est pluriel.

Et quel décor!  Les palissades de bois des arènes sont adossées à l'église séculaire, sur une place centrale garnie de cafés sympathique!  Jugez plutôt:

Les afficionados discutent des courses près du guichet, tenu par une charmante dame d'un certain âge.

L'église date du XVIIIe siècle, mais la nef de l'époque romane.

Les raseteurs et tourneurs: le réchauffement.



m
Le taureau aussi se réchauffe.

Il n'y a pas de mise à mort, en course camarguaise.  Le jeu consiste à arracher des cocardes des cornes du taureau et de s'en tirer.  Plus on amasse de cocardes, meilleur on est.
 
Très spectaculaire!

Remise des prix.  Y compris pour le meilleur taureau, qui cette fois était Topaze.

Nous avons tourné ces deux clips à cette occasion.  Au fur et à mesure que la course se déroule, les commanditaires (sponsors) ajoutent des montants à la bourse.  C'est pourquoi on entend par exemple: "2 euros de plus" au haut-parleur.


Et voici Topaze:


Jour 21

Flaux.  Préparatifs de retour.


Le moment est venu de se préparer au retour.  Nous avions prévu retourner au Pont du Gard, mais il a plu toute la journée, pour la première fois du voyage, d'ailleurs.

Jour 22

9h31:  Retour de la voiture.  TGV en direction de Paris, arrivée à 12h10.  Autre visite légère, souper et dodo à l'Hôtel de l'Aveyron.

Le lendemain, lever assez tôt.  Il faut ramener l'auto et prendre notre TGV à 9h31.  Les adieux à Michelle la voisine qui s'est levé exprès pour nous saluer et hop, la route de Valiguière de nuit...  Attention aux sangliers!

À part un léger retard du TGV, aucun problème.

Visite légère à Paris, nos favoris:


Partout où il y a du monde, en France, de ce temps-là, il y a l'armée!


Pas si religieux que ça, mais je trouve l'endroit tellement chargé d'histoire.

Notre-Dame-de-Paris

Quelle lumière en cette fin d'après-midi.




On attend notre Car Air France pour le retour à CdG.  Derrière moi, le restaurant Aux Cadrans où nous avons dîner la veille.

Jour 23

19h10:  Après une bonne journée parisienne, retour à Montréal,  sur les ailes d'air France.  Arrivée vers 20h30.

Nous sommes arrivés à l'aéroport 7 heures à l'avance, de craint de dérangements sociaux.   Mai, aucun problème et encore une fois, excellent bouffe à bord de l'avion.

*****

Des repères:

Le projet prend forme, plusieurs réservations sont faites.  Voici les éléments essentiels du voyage, ou des repères, sous forme d'itinéraires d'une journée chaque.  La température, le goût du jour, les humeurs des voyageurs orienteront ces choix au cours du périple.  Les références nous renvoie au Guide Évasion sur la Provence. On trouvera aussi des liens HTML, et la distance et la direction du site à visiter par rapport à notre lieu de résidence.  Total des jours de tourisme possible: 18.  (Prévus au 2010-09-25: 13.5 jours)

***  = les essentiels
**   = les souhaitables


1A. Lyon  (à voir sur place)  **

         (distance 220 km, N)

1B. Marseille et les calanques  (3)  ***
         (p. 62, distance 145 km, SE)
         Prévoir 3 jours, deux nuits à l'hôtel (déjà réservées)


         Marseille, le vieux port, l'OM, tour de ville prévu.
         Les calanques et Sormiou. ***

2.  Le pont du Gard  (.5)  ***

         (p. 182, distance 22 km, S)

3.  Avignon  (1)  ***

         (p. 166, distance 41 km, SE)

4.  Arles  (1)  ***

         (p. 116, distance 79 km, SO)

5.  Les Baux-de-Provence  (.5)  **
         (p. 150, distance 59 km, S)

         Le musée des Santons

6.  Nîmes  (1)  ***
         (p. 116, distance 47 km, SO)


7.  La Camargue  (1)  ***

         (p. 116, distance 86 km jusqu'à Aigues-Mortes, SO)


8.  Orange  (.5)  **

         (p. 190, distance 53 km, NE)


9.  Gigondas, Vaison-la-Romaine  (1)  **

         (p. 210, distance 88 km, NE)


10. Châteauneuf-du-Pape (1)  ***

         (p. 176, distance 54 km, E)

11. Le mont Ventoux  (1)  ***

         (p. 246, distance 94 km jusqu'à Malaucène, NE)


13.Cavaillon  (1)  ***

         (p. 260, distance 76 km, SE)


14.Le Petit Lubéron  (1)  **

         (p. 270, distance 82 km, E)


15.  Aix-en-Provence  **
         (p. 94, distance 129 km, SE)

Voir les numéros sur cette carte du projet.


Yves Guillemette

Créez votre bannière